Technique de prélèvement hydrologique · Prélèvement

Risques de contamination

L’ensemble des moyens à la mer peut perturber le milieu étudié, surtout les eaux de surface.

En premier lieu, le bateau représente la source majeure de contaminations ou de perturbations dans de nombreux cas. Les eaux de refroidissement des moteurs sont plus chaudes que l’eau de mer. Les eaux usées sont riches en éléments nutritifs, en détergents et en matériel particulaire. Le prélèvement d’eau doit donc être fait à un endroit aussi éloigné que possible des sources de contamination.

Il est parfois souhaitable de prélever à l’avant du bateau, en marche avant très lente afin de réduire les risques. Plus généralement, la perturbation créée par l’arrivée du bateau en station, notamment le brassage dû aux hélices, doit avoir disparu avant de prendre un échantillon.

A l’arrêt, pendant le prélèvement, tout rejet qui n’est pas strictement nécessaire au fonctionnement du bateau doit être proscrit.

Les engins et le matériel de prélèvement eux-mêmes sont des sources potentielles de contaminations. La graisse, présente sur les nombreux mécanismes disposés sur le pont du bateau, peut se transférer sur le câble hydrographique ou sur le matériel de prélèvement.

L’utilisation et la manipulation du matériel de prélèvement doivent respecter strictement certaines consignes :

Enfin, on doit garder présent à l’esprit que les concentrations de nombreux éléments ou composés dans le milieu marin sont parfois de plusieurs ordres de grandeur inférieures à celles trouvées dans les eaux douces et que la manipulation du matériel d’échantillonnage doit toujours se faire avec le plus grand soin.

On ne doit donc pas négliger les contaminations d’origine humaine provenant par exemple du simple contact des doigts avec le matériel. Le port de gants à usage unique doit devenir un réflexe chez toute personne ayant à effectuer le prélèvement et l’échantillonnage.